Depuis l’arrivée des Qataris, les supporters parisiens se régalent devant des monstres comme Ibrahimovic, Cavani, Neymar ou M’Bappe. Mais, les vrais n’oublient pas que le millénaire en cours leur a aussi fait connaître des joueurs d’un calibre moindre.
Pour autant, certains, que ce soit par leur comportement ou leurs performances, ont su se faire apprécier. En voici quelques-uns.
Guillaume Hoarau (2008 – 2013)
Le longiligne et grand attaquant réunionnais (1,92 m) est arrivé dans la capitale à la sortie d’une saison énorme en ligue 2 au Havre. Très rapidement, il a montré sous les couleurs parisiennes des vertus de combativité, mais aussi de belles qualités.
Les fans du club l’ont apprécié au point d’en parler sur des sites comme guillaume-hoarau.net. Avec 56 buts marqués sous le maillot rouge et bleu, il a laissé de bons souvenirs, comme il le fait actuellement avec les supporters suisses des Young Boys de Berne.
Pauleta : l’intrus (2003 – 2008)
Pauleta est LE grand attaquant du PSG des années 2000. L’aigle des Açores a longtemps possédé le record de buts marqués sous le maillot parisien avec 109 réalisations.
Arrivé à 30 ans au Parc, il est parti 5 ans plus tard en étant une des légendes du club. On se demande même comment un tel joueur n’a jamais connu un gros club jouant les premiers rôles en Ligue des Champions. Son humilité et son professionnalisme ne sont pas près d’être oubliés.
Amara Diané : le sauveur (2006 – 2008)
Si l’Ivoirien n’a mis qu’une vingtaine de buts avec le Paris SG, son dernier reste dans les mémoires. Son but marqué à Sochaux a permis au club de se maintenir en Ligue 1… Quelques temps plus tard, le club était repris par les Qataris pour devenir un cador européen. Les destins se jouent à peu de choses !
Son départ du club n’a pas été compris par les supporters, le joueur étant encore jeune à l’époque et montrant de belles qualités.
Dans tous les cas, il fait partie de ses attaquants du club dont on parlera toujours dans 20 ans.
Fabrice Fiorèse : le traître (2002 – 2004)
Si les trois attaquants cités précédemment font partie des hommes aimés au Parc, Fabrice Fiorèse se situe à l’extrémité. Ses performances honnêtes avec Paris (20 buts et 102 matches) sont appréciées, elles deviennent rapidement un mauvais rêve quand il signe à Marseille en compagnie de son grand ami Déhu. Accueilli à sa juste valeur par les Marseillais, des sifflets voire pire, le joueur a quasiment tiré une croix sur sa carrière avec ce choix incompréhensible.