Le vélo d’appartement, ce n’est pas uniquement un matériel de fitness à destination des personnes peu sportives désirant pratiquer un peu d’activité.
Vous ne nous croyez pas ? Montez dessus, mettez le programme le plus difficile et on verra qui finit en sueur et avec des tremblements à cause de muscles tétanisés !
Choisissez le bon vélo d’appartement et débutez votre entraînement. Avec les conseils ci-dessous, vous passerez de néophyte à très bon rouleur.
Différents types de vélos à choisir selon vos besoins
Deux critères sont importants pour choisir votre appareil : ses dimensions, sa capacité, et ses performances.
Si vous habitez un petit studio, prenez le meilleur vélo d’appartement pliable et rangez-le dès que votre séance est terminée. Ainsi, vous ne perdrez pas de place inutilement. Si vous êtes un peu lourd, vérifiez que votre poids est adapté au vélo. Beaucoup de modèles se limitent à 110 kg. Au-delà, ils s’abîment vite et il vous faudra donc un vélo plus résistant.
Concernant les performances, il est toujours préférable de choisir un vélo d’appartement qui propose de nombreux modes de résistance, des programmes automatiques et des modes manuels si vous souhaitez décider seul des paliers.
Prenez toujours une bonne roue d’inertie, au moins 7 kg. En dessous, vous sentirez un pédalage peu fluide et saccadé. De plus, les différences entre chaque niveau seront trop grandes et vous aurez parfois du mal à gérer la résistance qui vous sied.
Comment progresser sur un vélo d’appartement ?
Lors des premières utilisations, allez-y en douceur. Si vous n’avez pas fait de sport depuis longtemps, nous vous recommandons quelques courtes sessions de 40 minutes environ à des niveaux bas.
Ne vous inquiétez pas, la progression est rapide. Ce début vous permet de ne pas traumatiser vos muscles et de ne pas soumettre votre cœur à des efforts qu’il ne connaît plus.
Il n’est pas obligatoire de faire une séance chaque jour. Néanmoins, il est recommandé d’en faire au moins deux ou trois par semaine. Trop espacés, les entraînements améliorent peu vos compétences.
Après un mois de séances tranquilles, incorporez un entraînement plus compliqué chaque semaine. Lors de cette séance, mettez un programme en fractionné. Cette méthode, souvent utilisée pour s’améliorer à la course à pieds, fonctionne également très bien pour le vélo.
Cela consiste à avoir un rythme lent pendant un temps (souvent 45 secondes à 1 minute 30), puis d’accélérer (entre 30 secondes et 1 minute). Cette accélération ne doit pas se résumer à pédaler un peu plus vite, mais être franche et difficile. Vous devez sentir vos muscles se contracter et votre souffle s’accélérer.
Sur le vélo, nous vous recommandons de faire deux choses en même temps. Tout d’abord, augmentez votre fréquence de pédalage. Ensuite, sélectionnez un niveau plus difficile.
En outre, essayez d’avoir une séance plus longue une à deux fois par mois. Par exemple, au lieu de faire 28 kms en une heure, faites-en 50 en deux heures. Ce travail d’endurance pioche dans vos graisses.
Petit à petit, réduisez le nombre de séances tranquilles pour faire soit du fractionné soit de longues distances. Si votre budget le permet, envisagez de faire du vélo à l’extérieur. L’effort est totalement différent, avec plus d’arrêts et de démarrages, du vent, ce qui complique la tâche. Et pourquoi pas, prendre l’habitude d’en faire en allant au travail ? Entre ça et votre vélo d’appart, vous deviendrez un vrai cycliste !