Trois joueurs du PSG en garde à vue pour viol collectif

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La Police Judiciaire de Paris a interpellé ce dimanche trois joueurs du PSG. Accusés du viol collectif d’un jeune Nigérian, ils devront répondre de leurs actes devant la justice française et encourent de lourdes sanctions…

Il aura fallu moins de 24h aux forces de l’ordre pour arrêter les coupables de ce crime odieux. Selon le Procureur de la République, Lavezzi, Cavani et Pastore auraient abusé d’un homme, et cela devant de nombreux témoins :

« Dès 17h30, nous avons reçu plusieurs appels téléphoniques sur les lignes de Police Secours pour une agression en cours. Malheureusement, les détails étaient assez flous et avec le nom des agresseurs, les effectifs de Police ont cru à une blague de mauvais goût. Puis à 20h, un jeune homme s’est présenté au commissariat pour porter plainte… »

Tête baissée au bras de son tuteur René Girard, Vincent Enyama n’a pas mis longtemps avant de se confier à l’enquêteur :

 » Je savais que le Parc des Princes n’était pas la meilleure pelouse pour sortir avec un short court, mais vous savez, on se dit toujours que cela n’arrive qu’aux autres. Dès ma première minute seul devant mon but, un premier agresseur s’est jeté sur moi avec son pied gauche… Puis la suite… (V. Enyama fond en pleurs).
Cavani, Pastore et Lavezzi s’en sont donné à cœur joie. Ils me l’ont mise au fond de toutes les façons possibles : du piqué, à deux, seul à 9 mètres… A un moment, M. Cavani a même essayé de pénétrer ma cage avec sa tête ! »

Blessé physiquement, mais surtout psychologiquement, le gardien lillois ne pardonne pas la lâcheté de ses coéquipiers.
« Ils m’ont regardé prendre encore et encore sans jamais intervenir. Pire, ils s’alignaient tous à 40 mètres pour ne pas avoir à regarder ma souffrance. La plaie est immense… Je ne souhaite qu’une chose : retrouver les miens, m’asseoir sur un pouf moelleux et attendre que cela cicatrice. »

Coupables du délit de non-assistance à personne en danger, plusieurs Lillois pourraient être inquiétés par la Justice. Mais pour l’heure, la PJ tente plutôt d’établir les preuves d’une préméditation et de récolter les témoignages de joueurs parisiens comme le rapporte le Procureur.
« Quelques détails interpellent dans cette histoire. M. Ibrahimovic s’est suspendu lui-même d’une façon étonnante pour ne pas avoir à participer à ce match. Pire, le gardien parisien, sûrement dégouté de voir les abus répétés commis à son collègue a quitté le terrain. Pour Serge Aurier, cela semble plus flou. Apparemment, ce serait en essayant, trop fortement, de tirer sa crampe qu’il aurait contracté une élongation. »

L’affaire n’est donc qu’au commencement et suscite beaucoup d’interrogations. De nouveaux éléments sont attendus dans les prochaines heures. D’ici là, Pastore, Cavani, Lavezzi devront prouver aux enquêteurs que Vincent Enyama était consentant…